jeudi, 28 mars 2024 18:18

Les mères en Gambie défendent les droits de leurs filles

Les mères en Gambie défendent les droits de leurs filles pixabay

En Gambie, la tension monte autour du droit à la santé et à la protection des femmes contre la pratique de l'excision (FGM), considérée comme nuisible et dangereuse. En 2015, l'adoption d'une loi interdisant le FGM a été un grand pas en avant dans la défense des droits des femmes, mais les tentatives actuelles d'abroger cette interdiction suscitent inquiétude et opposition sociale.

La force et le courage des mères

Au cœur de la lutte contre l'abrogation de l'interdiction du FGM se trouvent les mères, prêtes à défendre l'avenir de leurs filles à tout prix. Leurs histoires de douleur, de perte et de détermination dans la lutte pour un avenir meilleur pour leurs enfants renforcent les revendications de protection des plus jeunes contre les traditions nuisibles. Parmi elles, Aminata*, qui, après de dures expériences liées au FGM, plaide fermement pour le maintien de l'interdiction, en tenant compte de la santé et de la sécurité de sa fille.

Un défi pour les droits des femmes

Le débat sur le FGM en Gambie représente un problème bien plus vaste concernant les droits des femmes et des filles. Des organisations telles que Think Young Women (TYW) et Action Aid s'élèvent, soulignant les dangers liés à l'abrogation de l'interdiction du FGM, affirmant qu'une telle action constitue un pas en arrière dans la lutte pour l'égalité et la protection contre la violence envers les femmes. Elles s'opposent à toute tentative d'affaiblir les droits des femmes à décider de leur propre corps et de leur santé, soulignant en même temps la nécessité d'une éducation et d'un changement des attitudes sociales envers le FGM.

Éducation et avenir

L'un des aspects clés de la lutte contre le FGM est l'éducation. Informer les communautés des effets négatifs du FGM sur la santé des femmes et des filles est essentiel pour changer les attitudes et les pratiques. Des programmes éducatifs et des campagnes sociales, destinés tant aux femmes qu'aux hommes, peuvent contribuer à construire une conscience et à promouvoir des pratiques sociales saines et sûres.